Titre : |
L'exproprié : roman |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Djaout, Tahar, Auteur |
Editeur : |
Alger : SNED (Société National d'Edition et de Diffusion) |
Année de publication : |
1981 |
Importance : |
150 p. |
Format : |
24 cm |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Littérature -- Oeuvre de fiction .
L’exproprié(roman) . |
Index. décimale : |
82-3 Oeuvre de fiction. Prose narrative |
Résumé : |
"Et maintenant, avec ce foutu soleil, le train semble à chaque fois louper les rails; il se met alors à tourner comme une noria dans un ciel balafré et sableux. J'ai trop bu. En voulant débaucher le gardien, je suis pris à mon propre piège. J'ai toujours l'esprit embué et tous les villages défilent entre la luzernière et le champ d'orties. Le sol devant nous s'était à maintes reprises crevassé; mais je ne m'en inquiétai pas outre mesure, car je savais que c'est à chaque fois un avertissement aux gardiens; ceux-ci abattaient tous les astres sur notre parcours et appelaient avec force implorations la nuit définitive avec force importions la nuit orgie de sang; ils troquèrent leurs casquettes contre des turbans soigneusement repassés et laissèrent tous pousser leur moustache. ils se préparaient pour l'ultime violence". |
L'exproprié : roman [texte imprimé] / Djaout, Tahar, Auteur . - Alger : SNED (Société National d'Edition et de Diffusion), 1981 . - 150 p. ; 24 cm. Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Littérature -- Oeuvre de fiction .
L’exproprié(roman) . |
Index. décimale : |
82-3 Oeuvre de fiction. Prose narrative |
Résumé : |
"Et maintenant, avec ce foutu soleil, le train semble à chaque fois louper les rails; il se met alors à tourner comme une noria dans un ciel balafré et sableux. J'ai trop bu. En voulant débaucher le gardien, je suis pris à mon propre piège. J'ai toujours l'esprit embué et tous les villages défilent entre la luzernière et le champ d'orties. Le sol devant nous s'était à maintes reprises crevassé; mais je ne m'en inquiétai pas outre mesure, car je savais que c'est à chaque fois un avertissement aux gardiens; ceux-ci abattaient tous les astres sur notre parcours et appelaient avec force implorations la nuit définitive avec force importions la nuit orgie de sang; ils troquèrent leurs casquettes contre des turbans soigneusement repassés et laissèrent tous pousser leur moustache. ils se préparaient pour l'ultime violence". |
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