Titre : |
Fièvre d'été : roman |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Bouchareb, Mustapha, Auteur |
Editeur : |
Alger : Entreprise nationale du livre |
Année de publication : |
1990 |
Importance : |
162 p. |
Format : |
21 cm |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Littérature
Fièvre d'été -- Roman |
Index. décimale : |
82.31 Roman. Récit de fiction. |
Résumé : |
Quelle que soit la saison, errer dans les rues pèse lourd sur le cœur. Mais en été, la chaleur aidant, l'on est réduit à une masse de chair gélatineuse, incapable de penser. Il ne vient plus à l'esprit que des images brutes et dures comme des roches, privées des détails et des raffinements divers qu'y ajoute d'habitude l'imagination. On a l'impression en marchant au soleil que l'on s'étale dans la chaleur, que l'on se répand tout autour de soi, comme un morceau de beurre qui fond, lentement, jusqu'à ne plus former qu'une tache opaque et bulleuse, yeux à peine entrouverts et respirant à peine; l'on s'écoule d'un endroit à l'autre dans un léger bruits d'eaux- amas de chairs flasques et cerveau ramolli. Seuls règnent les instincts les plus primaires; le reste s'estompe graduellemnt, s'évapore en volutes fines et blanches. L'animal en soi émerge péniblement, tout engourdi encore par le séjour permanent dans les froides et ténébreuses profondeurs de l'être. Puis, les yeux grands ouverts, il guette, tapi comme un serpent au regard de feu dans les membres du corps. |
Fièvre d'été : roman [texte imprimé] / Bouchareb, Mustapha, Auteur . - Alger : Entreprise nationale du livre, 1990 . - 162 p. ; 21 cm. Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Littérature
Fièvre d'été -- Roman |
Index. décimale : |
82.31 Roman. Récit de fiction. |
Résumé : |
Quelle que soit la saison, errer dans les rues pèse lourd sur le cœur. Mais en été, la chaleur aidant, l'on est réduit à une masse de chair gélatineuse, incapable de penser. Il ne vient plus à l'esprit que des images brutes et dures comme des roches, privées des détails et des raffinements divers qu'y ajoute d'habitude l'imagination. On a l'impression en marchant au soleil que l'on s'étale dans la chaleur, que l'on se répand tout autour de soi, comme un morceau de beurre qui fond, lentement, jusqu'à ne plus former qu'une tache opaque et bulleuse, yeux à peine entrouverts et respirant à peine; l'on s'écoule d'un endroit à l'autre dans un léger bruits d'eaux- amas de chairs flasques et cerveau ramolli. Seuls règnent les instincts les plus primaires; le reste s'estompe graduellemnt, s'évapore en volutes fines et blanches. L'animal en soi émerge péniblement, tout engourdi encore par le séjour permanent dans les froides et ténébreuses profondeurs de l'être. Puis, les yeux grands ouverts, il guette, tapi comme un serpent au regard de feu dans les membres du corps. |
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